LA MICRONUTRITION
Les aliments que nous ingérons apportent :
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des macronutriments (protéines, glucides, lipides) qui fournissent les calories et donc l’énergie.
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des micronutriments :
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Des vitamines hydro et liposolubles
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Des minéraux (fer, magnésium, zinc, sélénium....)
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Des "antioxydants" dont certains sont des vitamines ou des minéraux mais on y trouve également d'autres molécules complexes telles les polyphénols, les caroténoïdes...)
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Des Acides Aminés dont le rôle dans l’organisme n’est pas uniquement la synthèse des protéines « de structure » mais sont fondamentaux (non substituables) pour la synthèse de certaines hormones, telles par exemple la tyrosine pour la noradrénaline, le tryptophane pour la sérotonine…
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Des acides gras essentiels : oméga 3 et 6 que l’organisme n’est pas capable de synthétiser (Acides Gras Poly-insaturés Essentiels) A.G.P.I.
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Des fibres alimentaires
Ces micronutriments sont indispensables à la bonne assimilation, à la bonne transformation et à la bonne utilisation des macronutriments.
De plus en plus d’études scientifiques montrent qu’une alimentation riche en micronutriments contribue à diminuer les risques de maladies, y compris de maladies graves.
Toutefois, de nombreux micronutriments ne peuvent pas être synthétisés par l’organisme et doivent impérativement être apportés par une alimentation variée, équilibrée et de bonne qualité.
Au cours des dernières décennies, notre alimentation s’est appauvrie en micronutriments. Ils sont détruits par :
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les méthodes de culture (utilisation de pesticides, insecticides),
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les méthodes d’extraction des aliments (raffinage),
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les méthodes de cuisson (micro-ondes, friture, cuisson à hautes températures (supérieures à 100°C),
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les méthodes de conservation (conserves, ionisation).
Face à des personnes dont le statut micro-nutritionnel est déséquilibré, une alternative est la supplémentation micro-nutritionnelle. Néanmoins la prise de ces compléments n’est pas anodine. Il existe des contre-indications et des précautions à prendre.
